Si entre-temps le temps a passé, emportant,
Sournoisement, l’amour et tous les sentiments,
Qui tous, mis bout à bout, faisaient rimer aimer,
Je suis restée, debout, prêt à tout activer,
A tout utiliser, pour retenir, un peu,
Le presque amour, mourant, allant à petit feu.
Malgré tout, c’est fini. L’amour un jour s’est tu.
Quand le feu s’est tari, le nous est devenu,
Brusquement, toi et moi, moi je, toi tu… Pourquoi ?
Que devais-je bâtir pour aimer cet endroit
Devenu un envers, un désert, sans repaires ?
Que dire maintenant ? et que fallait-il faire ?
Puis, quand tu rentreras, tu verras ce courrier.
Tu le liras, surpris, mais à qui te confier ?
Et pour demander quoi ? Je ne serai plus là.
Une seule question revient à chaque fois :
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?… Rien ! Le temps a passé.
La vie tient à un fil et le fil est coupé.
Texte fait d'après un dessin de Vittorio. Je garde le dessin et referai, une autre fois, un autre texte... plus souriant. Je pense qu'on peut faire autre chose encore sur ce dessin. à suivre...
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