lundi 27 avril 2020

Que va-t-il rester ?


Je vous ai conseillé l’achat de « Destinations » la semaine dernière. Apparemment, j’ai bien fait puisque les voyages vont passer sous contrôle et, avec toutes ces compagnies qui ferment leurs ailes, on ne va plus aller très loin. 
Pour moi, ce sera jusqu'à Delle ou jusqu'au lac de Malsaucy ! 😥

Mais, j’ai aussi pensé à quelque chose de terrible. On ne va pas perdre que nos destinations de vacances. On va y laisser des gestes simples. Sans doute des sentiments aussi. Et nous, je le sens, nous changerons. 

Pour exemple, je vous mets en avant un geste banal que nous utilisions tous, tous les jours et depuis des centaines d’années : se serrer la main. C’était un geste commun à tous les peuples, millénaire. Il signifiait « Je peux te serrer la main car je n’ai pas d’arme. Je viens vers toi en ami. » Eh bien, oubliez-le !

Oui, je sais, je parle déjà au passé mais, je crains qu’à un mètre quatre-vingt, ce sera difficile de se serrer la main (à moins d’avoir le bras long !) donc, ce geste fait déjà partie du passé. 
Et ce ne sera pas le seul : se faire la bise, se donner une tape sur l’épaule, tous ces gestes qui rapprochent : finis ! Les sentiments ? On se les garde ! Et l’état nous encourage à maintenir nos distances… 

Alors, comme le prophétise Vittorio dans son recueil "En vert la vie", allons-nous vraiment nous robotiser ? 

Et quand je pense à la chanson de Claudio Capéo « Ta main », à un certain moment, il dit « ... je te donne ma main et toi, prends la sienne... on pourrait les unir, ça ferait une ronde » ! Ben, c’est fini. On ne fera plus de ronde autour du monde. Et Sheila sera malheureuse, elle ne pourra plus dire « Donne-moi ta main et prends la mienne ».  Françoise Hardy ne verra plus « tous les garçons et les filles qui vont la main dans la main sans peur du lendemain ». Même Brassens versera une larme quand il apprendra, là-haut, qu’ici-bas « les amoureux des bancs publics ‘se tiennent chacun au bout du banc, à 1,80m' et non plus par la main pour se parler du lendemain et d’un bien-être sûr ». D’ailleurs, le bien-être « sûr », il avait déjà foutu le camp dans les années soixante-dix ! On va faire un pas de plus : distance 1,80m.  

Et moi, si je viens pour te donner « un coup de main »… comment te protègeras-tu ? En refusant mon aide par mail ?  

Tiens, je vais m’arrêter là ; j’ai déjà le moral très bas et je ne voudrais pas qu’il touche le sol ; il n’a pas été désinfecté. 

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lundi 20 avril 2020

Pause : qu'à fait... ?


Incroyable, je vous parlai d’un de mes voisins dans le dernier post. Eh bien, vendredi matin, à six heures, j’entends du bruit et je me mets à la fenêtre pour manifester mon m »contentement et, qu’est-ce que je vois ? La police qui rentre dans la maison d’à côté, de ce voisin, justement ! 

Quinze minutes plus tard, ils le sortaient, menotté, vite fait, et ont aussi sorti une série d’armes dont je ne connais même pas les noms ! C’était rapide.
Ils devaient le surveiller… et depuis un moment… 

Quand même, confinement ou pas, il y a des métiers qui continuent. 

Bon, moi, ça m’arrange. C’est sûr qu’un jour ou l’autre j’aurais fini par me prendre la tête avec lui. Un type armé jusqu’aux dents ! J’ai peur rien qu’à y penser. Bien, un de moins ! 

Il m’est venu une autre idée. Comment font ces gens à se procurer tant d’armes ? C’est incroyable ! Et moi, confinement oblige, qui en voudrais une pour tuer le temps !
Mais, j’ai trouvé. J’ai trouvé l’arme pour tuer le temps. Et tout le monde peut l’acheter, elle est en libre-service, à la portée de n’importe quelle personne dotée d’un peu d’intelligence : le livre ! 

Cette semaine, j’ai commandé « Destinations » d’Ant Askman sur thebookeditions.com et, dès que je le reçois, je vous en donnerai mon avis. Ce que je peux en dire tout de suite, et c’est pour ça que je l’ai commandé, c’est qu’il nous invite aux voyages. En cette période de confinement, nous en avons tous besoin

Achetez-le aussi en comparons nos point de vue. 

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lundi 13 avril 2020

Voisins et pourcentages


Dans mon lotissement, il y a une rue qui passe devant ma maison et une séparation, goudronnée, qui passe derrière, côté jardin. Ce qui fait que je n’ai que deux voisins avec qui avoir maille à partir comme on dit ! Quoi que je me demande si on le dit comme ça ! 

Bref ! Comme nous sommes tous confinés, de temps en temps, nous discutons, chacun dans son jardin, séparés par une barrière pour l’un mais par une haie pour l’autre, celui avec qui je ne discute pas. Question, quel est le voisin le plus sympathique ? Avec quel voisin ai-je le moins de problèmes, celui que je vois ou celui que je ne vois pas ? 

Réponse : je suis sûr que vous avez deviné : celui que je ne peux pas voir ! Et sans jeu de mots. Et c’est logique : pourquoi a-t-il planté une haie d’un mètre quatre-vingt ? Pour se cacher. Mais… pour se cacher de quoi ? ou, a-t-il quelque chose qu’il cherche à cacher ? Réponse : je ne sais pas ; je ne suis pas curieux et il ne m’intéresse pas. 

Mais alors, comment sait-il que je plante mes tomates où il y a trop d’ombre, que je pars à 7 heures pétantes pour travailler (en temps normal), que j’arrose peu ma pelouse et que je ne la tonds pas assez (parce que je travaille beaucoup à l'extérieur), etc.
Que je parte travailler à 7 heures, je comprends… le bruit de la voiture ! Mais que je plante mes tomates à l’ombre… même de sa fenêtre du premier, il ne peut pas le voir ! Il doit donc me surveiller, c’est sûr. 

Bien, récapitulons : il plante une clôture assez haute parce qu’il a peur que je regarde ce qu’il fait mais il regarde ce que, moi, je fais ! 

Conclusion : un voisin sur deux est un con ! A Belfort comme ailleurs, 50% des voisins ne sont pas logiques avez eux-mêmes. 

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lundi 6 avril 2020

Passer de la télé à la radio


Je ne suis pas du genre à rester assis mais à la maison tout est déjà fait et, comme c’est moi qui l’ai fait et que c’était pour moi, je l’ai bien fait. 
Oh, non ! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : quand je travaille pour les autres, mon travail est bien fait aussi ; je n’ai pas envie qu’on m’appelle un mois plus tard parce qu’il y a une malfaçon. Non.
C’est juste que pour moi, j’ai plus de temps et je mets du meilleur matériel. C’est normal, je mets le matériel qu’on me demande ! 

Mais, ce n’est pas de ça que je voulais parler aujourd’hui. Je voulais parler de la télévision. 
Habituellement, je n’ai pas le temps de la regarder, je suis toujours sur les chantiers ou en dépannage. Et là, j’ai du temps à perdre ! 
Incroyable, depuis le confinement, les gens n’ont plus de problème électrique. En tout cas, j’ai beaucoup moins d’appels. J’ai le temps de regarder la télé ! 

Et vous savez quoi ? Je regrette le temps où on m’appelait même le dimanche ! La télé ! Mais, je n’ai rien raté. Les films, c’est du re-réchauffé ! Les émissions où ‘on cause’ ne mènent à rien, une fois finies, on en sait autant qu’avant ! Et les infos, on vous met en boucle les mauvaises nouvelles et les mêmes sur toutes les chaines infos ! 

Du coup, j’ai ressorti un vieux poste radio qui fait aussi CD et cassette et j’écoute les infos. Je sais, c’est les mêmes qu’à la télé mais, entre, il y a des chansons. Et, pendant les infos, je me lis un livre au soleil. En ce moment, je lis « Johnny fait son cinéma » que mon ami Vittorio (l’auteur) m’a dédicacé et envoyé par la poste. Car la poste fonctionne encore. Eh oui ! 

Allez, bonne lecture… en écoutant de vieux tubes, non, pas du rap crash et spout, des chansons mélodique, de la musique, quoi. 

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