lundi 1 décembre 2008

VIVEMENT LE PRINTEMPS


Ce soir, je suis allé en ville. Je n'y vais pas souvent : je n'aime pas la foule.
J'y ai vu 2 personnes qui faisaient de grands gestes, sautaient sur place un peu comme s'ils voulaient "épater la galerie."
Un couple s'est arrêté, les a regardés. Finalement, le dame a dit :

- C'est vraiment n'importe quoi ! ils sont ridicules.

Puis, elle a pris son "homme" par le bras et ils sont partis.
Le couple n'a pas compris que les 2 personnes bougeaient pour se réchauffer. Ils n'étaient pas dans le même monde... et moi j'étais au milieu. Que faire ?

Alors j'ai fait un acrostiche ; pour changer les Hommes, je préfère rêver d'être Rimbaud que de me prendre pour Rambo.

Gare aux gueux qui fabulent
Aux rêveurs exténués
La cité dissimule,
Et le pauvre, et le laid.
Rien de bon ne module
Ici l'autre pauvreté ;
Être né ridicule.

Galerie : tunnel, lieu d'exposition, couloir souterrain de mine, passage creusé par certains animaux.

Car pour moi, le ridicule n'était pas celui qu'on croit. C'était moi qui ne savais pas quoi faire.
Et vous, vous auriez fait quoi ?

1 commentaire:

VittorioDenim a dit…

Hé ! Eric. Qu'est-ce que tu nous fais ? Tu es un poète, d'accord mais tu nous a habitué à un autre comportement. Plus fonceur. Viens aux réunions, on en reparlera.