La Foire Sainte Catherine 2018

Cette année, j’ai pris une journée pour aller à Alkirch. Il y avait la 517^ème Foire Sainte Catherine et je voulais voir comment peut tenir, survivre, une foire aussi longtemps. 

En fait, j’y étais déjà allé, enfant, avec mes parents et je voulais la montrer à mes enfants. Dans ma tête, c’était une vraie fête d’hommes de la terre et de bêtes utiles. 

Donc, ma femme, mes enfants et moi montons dans la voiture et allons à Altkirch. Premier problème : se garer. Bien. Nous trouvons une place et montons (car elle se fait tout en haut) jusqu’à son emplacement. 

Et là, contrairement à mes souvenirs, peu de bestiaux ! 

Il y en avait mais c’était une expo pour touristes. En revanche, des machines agricoles, j’ai pu en voir de toutes sortes. Et puis, la foire avec les vendeurs les plus variés : textiles, cuirs et gadgets, CD et DVD, produits alimentaires, etc. et des catherinettes qui portaient le chapeau ! Une foire avec, parfois des puanteurs diverses et grasses, évidemment, venant des escales pour manger et boire ; la seule chose qui marche de nos jours ! 

En fait, à part la presque absence de bêtes, ce qui m’a étonné le plus, ce le peu de fréquentation de cette foire qui, dans mes souvenirs était très visitée. Je me souviens qu’il fallait se frayer un chemin pour avancer alors que cette année, nous avons pu nous balader tranquillement d’exposant en exposant. 

Tout se perd ! Mais, c’est quand même la 517^ème foire du nom… c’est bien.   

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, EcrirePastel, Tandem-Littéraire, gravillons et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.

Hein ? Compris !

Comme vous le savez, depuis le temps, je suis électricien. Je fais passer le courant entre toi, moi, lui et l’autre. Et à chaque fois la lumière se fait. 

Enfin, pas toujours. 

J’ai un ami à qui j’ai « restructuré » le courant, à qui j’ai expliqué comment s’en servir et il continue de faire sauter les plombs ! Il m’avait pourtant bien dit qu’il avait compris ! 

Petit aparté : on ne devrait plus dire ‘faire sauter les plombs’ ; il n’y a plus ces fils qu’on faisait passer d’une borne à l’autre... quand on n'avait pas de fusible. C’était dangereux. Plus le fil était épais et plus il tenait sans brûler. Mais je ne te dis pas les dégâts en amont ! Non, maintenant, c’est un petit objet très sensible qui se déconnecte au moindre danger. 

Et j’en reviens à mon ami. 

Sa femme l’a quitté. Normal, exaspérée par ce manque de lumière à chaque fois qu’elle utilise un appareil électrique ou ce manque de chaleur à chaque fois qu’elle utilise le chauffage !

Il m’avait pourtant bien dit qu’il avait compris ! 

Eh bien, non ! Il n’a toujours pas fait changer l’ampérage au compteur. 

Il y en a, je vous jure, qui mériteraient des claques ! Un réseau tout neuf qui ne demande qu’à marcher ! 

En plus, si tu me dis « j’ai compris », fais ce que je t’ai dit ou alors, tu n’as pas compris. Ne persiste pas dans l’erreur. A force de « faire sauter les plombs », tu vas tout faire cramer ! 

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On verra bien demain

Samedi, ma femme me dit : « On va aux courses. » Elle voit que j’hésite et insiste : « Ne t’inquiète pas, je n’ai pas l’intention de dépenser beaucoup. Ce sera juste les courses d’une semaine normale ; pas d’invités en vue. » 

Bon, je finis par sortir la voiture. Elle monte, attache la ceinture et c’est parti. 

Et nous voilà au supermarché. Pas de problème, pas de ralentissement, pas de blocage, pas de gilet jaune ! 

En fait je m’étais trompé de jour ; ce sera pour samedi prochain ! 

Ben quoi ? Dans le journal, sur internet, à la radio, à la télé, tous parlent de cette « paralysation » du pays et tout le temps ! J’avais fini par croire que c’était ce samedi.

Ces journalistes, quand même… quand ils tiennent un sujet qui fait peur, ils en usent et en abusent. 

Si ça se trouve, le pays sera paralysé par l’immobilisme : « Tout le monde chez soi ! » Chacun aura peur, peur alimenté par tous, et n’ira pas plus loin que la barrière de son jardin.

En même temps, je me demande si on n’aurait pas dû faire les courses pour deux semaines… parce qu’on remet ça samedi prochain, le 17 !  

Gilles est jaune... de peur ! 

 

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Les 10 jours de mon pays

Tout d’abord, il y a le 1^er novembre. Vous avez remarqué ? Il tombe toujours mal ! On y a accolé des vacances scolaires mais, si on part, on ne pourra pas aller au cimetière. 

Je vous rappelle quand même qu’initialement, c’est un jour pour fêter tous les Saints, pas pour aller à la plage ou à la neige. De toute façon, c’est trop tard pour la plage et trop tôt pour la neige. Alors, on y fête nos morts et, le lendemain, pour la fête des Défunts, on va travailler. Et on attend le 11 novembre pour se reposer un peu. 

Cette année, on va vraiment pouvoir se reposer puisqu’il tombe un dimanche. Un jour où on ne travaille pas. On va doublement pouvoir se reposer. 

Mais, je vous rappelle que le 11 novembre n’a pas été instauré pour se reposer mais pour se souvenir. Rappelez-vous en et essayez d’éviter qu’il y ait à nouveau tous ces morts, ce carnage, comme en 14/18 ! 

En fait, le 11 novembre c’est le rappel du 2 novembre qui n’a pas été férié. Le 2 où nous sommes allés travailler au lieu de se souvenir de tous les morts car, les morts étaient de tous les bords ; c’était une guerre mondiale…  

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