lundi 12 novembre 2018

On verra bien demain


Samedi, ma femme me dit : « On va aux courses. » Elle voit que j’hésite et insiste : « Ne t’inquiète pas, je n’ai pas l’intention de dépenser beaucoup. Ce sera juste les courses d’une semaine normale ; pas d’invités en vue. » 

Bon, je finis par sortir la voiture. Elle monte, attache la ceinture et c’est parti. 

Et nous voilà au supermarché. Pas de problème, pas de ralentissement, pas de blocage, pas de gilet jaune ! 

En fait je m’étais trompé de jour ; ce sera pour samedi prochain ! 
Ben quoi ? Dans le journal, sur internet, à la radio, à la télé, tous parlent de cette « paralysation » du pays et tout le temps ! J’avais fini par croire que c’était ce samedi.
Ces journalistes, quand même… quand ils tiennent un sujet qui fait peur, ils en usent et en abusent. 

Si ça se trouve, le pays sera paralysé par l’immobilisme : « Tout le monde chez soi ! » Chacun aura peur, peur alimenté par tous, et n’ira pas plus loin que la barrière de son jardin.
En même temps, je me demande si on n’aurait pas dû faire les courses pour deux semaines… parce qu’on remet ça samedi prochain, le 17 !  

Gilles est jaune... de peur ! 
 
Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan et Dina, EcrirePastel, Tandem-Littéraire, et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.

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